FrancaisDansLeMonde, plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale, a interviewé Florence, notre présidente, en mai dernier, pour son Podcast “10 minutes”.
Vous pouvez l’écouter ici : https://francaisdanslemonde.fr/episode/florence-desgeans-nous-fait-decouvrir-milan-en-italie-et-son-accueil-fiafe/
… ou en lire les principaux extraits ci-dessous. Bonne lecture!
Intervieweur : Bonjour Florence. Nous sommes ravis de faire ta connaissance et de découvrir la ville italienne de Milan grâce à toi. Tu m’as mentionné que Milan est ta maison maintenant. Te sens-tu vraiment milanaise ?
Florence : Je me sens vraiment milanaise. J’ai passé 15 ans en Italie, depuis notre arrivée en 1993.
Intervieweur : Tu as beaucoup voyagé. Ta vie a commencé dans le monde de la mobilité internationale. Ta mère est originaire du nord de la France et ton père du sud-ouest. Et toi, tu es née au Canada, à Montréal. Tes parents étaient expatriés lors de ta naissance, c’est bien ça ?
Florence : Oui, c’est ça. J’ai commencé ma vie sous la neige, mais je n’ai pas de souvenirs de cette période car j’avais seulement 4 ans. Cependant, j’ai toujours eu besoin de soleil.
Intervieweur : Après Montréal, tu es revenue en France avec tes parents. Tu as fait des études en école de commerce et ensuite, tu as travaillé pour le groupe SONY, qui t’a offert des opportunités internationales. Tu as notamment fait ton premier transfert européen à SONY UK. Peux-tu nous en parler ?
Florence : Oui, je suis partie avec mon futur mari, Philippe, qui faisait un VSNE. Chacun avait un travail, et ce fut une période très agréable, même si elle n’a duré qu’un an et demi. Nous étions jeunes et c’était une expérience formidable.
Intervieweur : Après cette expérience en Angleterre, vous êtes allés à Milan pour la première fois. Tu as parlé d’un “épisode 1” parce qu’il y en a eu plusieurs. Vous deviez rester neuf mois et finalement, vous y êtes restés dix ans. Comment s’est passée cette période ?
Florence : Très bien ! Nous avons vécu cinq ans à Milan et cinq ans à Florence. Quand on est arrivés, j’ai eu un coup de cœur pour la ville. Milan, avec ses décors incroyables et ses joyaux comme la cathédrale, m’a tout de suite séduite.
Intervieweur : Et à Milan, la nourriture est souvent ce dont on parle en premier!
Florence : Oui mais pour moi Milan c’est plutôt une atmosphère et une lumière très particulière, plus que la pizza ou les pâtes.
Intervieweur : À 23 ans, tu as rejoint Milan Accueil. Parle-nous de ton expérience avec cette association.
Florence : J’ai grandi avec les accueils des villes françaises, notamment à Paris. Cela m’a semblé naturel de m’impliquer à Milan.
Intervieweur : Tu as décidé de retourner en expatriation après une période française, cette fois-ci à Madrid. Comment s’est passée cette expérience ?
Florence : J’ai adoré Madrid. Cette période a été magique, avec une vie d’expatriée enrichissante et un contexte très agréable.
Intervieweur : En 2019, tu es revenue à Milan pour ce que tu appelles “épisode 2” et tu as pris la présidence de Milan Accueil, une grosse association avec 350 familles, 1200 personnes à gérer, 55 bénévoles et plus de 40 activités. Comment gères-tu cette mission ?
Florence : C’est une mission à plein temps, mais c’est très gratifiant. Nous accueillons tous les nouveaux venus avec le sourire et encourageons les bonnes volontés à nous rejoindre. Milan offre beaucoup de confort de vie avec des excursions à proximité pour profiter des week-ends.
Intervieweur : Depuis l’Exposition Universelle de 2015, Milan a beaucoup évolué. Comment la ville a-t-elle changé ?
Florence : La ville est devenue très dynamique et lumineuse. En 1993, Milan était très sale et noire, mais aujourd’hui, les façades sont bien plus mises en valeur.
Intervieweur : Malgré ces aspects positifs, il y a des points négatifs comme la pollution et l’augmentation du coût de la vie.
Florence : La pollution est un problème, et beaucoup de Milanais profitent des week-ends pour prendre l’air hors de la ville. En ce qui concerne le cout de la vie, Milan Accueil en est pleinement consciente et propose énormément d’activités gratuites et des visites à tarif réduit.
Intervieweur : Pour finir, tu préfères le terme “déraciné” à “expatrié”. Peux-tu expliquer ce choix ?
Florence : Oui, même si le terme “déraciné” peut sembler triste, il signifie aussi qu’on peut prendre racine ailleurs. Milan Accueil est comme une pépinière de bonheur, où chacun peut trouver sa place et s’épanouir.
Intervieweur : Merci beaucoup Florence pour cette interview et pour avoir partagé ton expérience avec nous. Nous saluons chaleureusement tous les bénévoles de Milan Accueil.